10 novembre 2006
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L’histoire d’une fable
Au début de l’indépendance de notre pays, à l’école « derbe Moulay Cherif » à Casablanca, il y avait encore des enseignants français qui nous enseignaient un tas de matières (histoire –géo, sciences, leçons de chose, récitation ….etc. ) .
Pour nous, les écoliers arabes, une fable était une matière primordiale, car c’était un moyen efficace, comme on nous disait, d’améliorer notre façon de communiquer avec autrui et enrichir notre bagage de mots et de structures de la langue française d’une part, et de l’autre part ça nous permet d’en tirer un tas de moralités à notre age …
(( le corbeau et le renard )) , la plus célèbre fable de La Fontaine et la plus connue aussi parmi d autres fables tel que : (( la cigale et la fourmi )) , était pour nous très adorable au point que chaqu’un de nous faisait son possible à être le premier à l’apprendre et avoir la bonne note parmi ses collègues .. Bref ! Cette fable illustre une morale telle que : ((apprenez que tout flatteur vit aux dépends de celui qui l’écoute)).
Je vous propose une fable politique
Dans cet article, je vous propose une sorte de poésie intitulée : fable . Evidemment, c’est l’une de mes nouveaux pastiches caricaturals .vous pouvez constater à première vue que c’est une fable politique dont les personnages sont cette fois des politiciens déguisés en animal et non des des animaux qu’on faisait parler autrefois comme des êtres humains..
Qu est ce qu’une fable ?
Une fable, ou apologue, est un genre d’origine populaire consistant un récit cours souvent agrémenté d’un dialogue, et souvent à illustrer une morale…
Maître « Ben Laden » sur un arbre perché
Tenait en ses mains une grenade
Maître « Bush » effrayé et fâché
Lui criait : « arrête moi cette salade !....
Sans mentir tu es malade ! »
A ces mots « Ben Laden » grinça les dents
Faisant grimace au président
Qu’une guerre sans fin aura lieu
Tôt ou tard sur les lieux
Et face à l’arbre maudit
Maître « Bush » s’empara d’une hache
Un espoir qu’il avait jadis :
Abattre celui qu’il croyait un lâche
Hélas ! Maître « Ben Laden » lança la bombe
Sous les rafales dُ une pluie qui tombe
Published by ABOULHAZL
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dans
POESIE
25 juin 2006
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19:58
1) - introduction :
Dans cet article ABOULHAZL vous invite à vivre un moment agréable dans sa tente. Je vous propose un extrait de la poésie française ancienne. Cُest une des histoires amoureuses et poétiques les plus étincelantes : une sorte de billets ou plus exactement une correspondance codée entre deux grands écrivains français au début du 19 éme siècle : Alfred de Musset et George Sand ….
" Ce sont des lettres dont lُ objet est une invitation très libidineuse et dont lُ ingéniosité peut nous laisser rêveurs , à notre époque de téléphonie …" (1)
Seulement il est très important de signaler à mes chers visiteurs que :"cette ensemble de lettres attribuées à George Sand et Alfred de Musset constituent les plus connues des lettres codées de la langue française. Cependant, ni George Sand ni Alfred de Musset nُ en sont les auteurs : il sُ agit dُ un canular dont on évalue lُ origine au dernier quart du dix-neuvième siècle, ou au plus tard avant la première guerre mondiale. " (2)
2) – les billets des deux amants :
CORRESPONDANCE
Quand je mets à vos pieds un éternel hommage,
Voulez-vous qu'un instant je change de visage ?
Vous avez capturé les sentiments d'un coeur
Que pour vous adorer forma le créateur.
Je vous chéris, amour, et ma plume en délire
Couche sur le papier ce que je n'ose dire.
Avec soin de mes vers lisez les premiers mots :
Vous saurez quel remède apporter à mes maux.
Alfred de Musset
Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
George Sand
LETTRE DE GEORGES SAND A ALFRED DE MUSSET
Cher ami,
Je suis toute émue de vous dire que j'ai
bien compris l'autre jour que vous aviez toujours
une envie folle de me faire
danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais bien que ce soit
une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à montrer mon
affection toute désintéressée et sans cal-
cul, et si vous voulez me voir ainsi
vous dévoiler, sans artifice, mon âme
toute nue, daignez me faire visite,
nous causerons et en amis franchement
je vous prouverai que je suis la femme
sincère, capable de vous offrir l'affection
la plus profonde, comme la plus étroite
amitié, en un mot : la meilleure épouse
dont vous puissiez rêver. Puisque votre
âme est libre, pensez que l'abandon ou je
vis est bien long, bien dur et souvent bien
insupportable. Mon chagrin est trop
gros. Accourrez bien vite et venez me le
faire oublier. À vous je veux me sou-
mettre entièrement.
Votre poupée
Lire une ligne sur deux à partir du deuxième vers "je suis toute émue"
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(1)- voir: http://agalmata.tripod.com/mussetsand.html
( 2)- voir l ُ encyclopédie wikipédia
Published by HDIR SALAH
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POESIE